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Comme cela a été le cas pour les deux autres sites (Palestine et Sri Lanka), le projet PMP au Burundi avait pour but initial d'étudier les mémoires de conflit plurielles en s'appuyant sur une méthodologie d'enquête mixte (i.e. qualitative et quantitative), ancrée sur le terrain, et soutenue extensivement par des partenaires locaux. Malheureusement, la situation sécuritaire au Burundi s'est notoirement dégradée dès 2015 rendant extrêmement difficile la tenue d'enquêtes à caractère scientifique sur le terrain, quelles soient qualitatives ou quantitative. Ainsi, l'enregistrement de témoignages a dû être sérieusement adapté et l'enquête quantitative annulée. Il a alors été décidé de tenter une approche "en ligne", en remplacement de l'enquête quantitative de terrain qui était prévue au Burundi. Les données proposées ici sont issues d'une petite enquête exploratoire en ligne, axée sur le Burundi et sa culture, telle qu’elle se transmet et se vit à l’extérieur des frontières du Burundi. Cette enquête avait pour objectif d'établir un "premier contact" avec des répondants connaissant bien le Burundi, mais probablement peu enclins à parler des problèmes qui secouent, ou ont secoués, le pays. En effet, une analyse préliminaire du contexte d'expression à l'issue des événements de 2015 a montré qu'il serait problématique de lancer une enquête en ligne sur le sujet des mémoires de conflits sans un premier contact de confiance avec d'éventuels participants. Ainsi cette première et courte enquête cherche à éviter au maximum les thématiques pouvant diviser la communauté burundaise depuis 2015. Durant l'enquête, certaines questions d'ordre socio-démographiques ont été posées au répondant (ex: âge, genre, pays de résidence, langue parlée). D'autres questions ont été demandées quant aux liens que le répondant entretient avec les communautés de Burundais (ex: fréquence des contacts, participation à des événements culturels). Une question ouverte demande aussi de définir le Burundi par trois concepts (question ouverte). Cette question est disponible dans le jeu de données sous une forme dé-sensibilisée (sous la forme d'un vocabulaire contrôlé). D'autres variables ont aussi été anonymisées afin de présérver l'anonymat des répondants. En tout, 388 personnes ont accepté de répondre à l'enquête et nous fournir une adresse de contact (email, pas présent dans le jeu de données). La plupart des répondants sont des Burundais de l'étranger. Certains répondants vivent aussi au Burundi au moment de l'enquête, mais ont une expérience de la vie à l'étranger. Une petite minorité de répondants sont issus de parents ayant habité au Burundi, mais qui n'ont pas eux-même vécu au Burundi. Pour finir, une autre petite minorité de répondants sont des non Burundais ayant habité, ou habitant, au Burundi. Ces catégories de répondants étaient attendues, car les répondants éventuels n'ont été retenu que s'ils vivaient (au moins) dans l'une des situations suivantes: - il vivaient au Burundi au moment de l'enquête, mais avaient une expérience de la vie à l'étranger. - Ils vivaient à l'Etranger, mais avaient une connaissance de la vie au Burundi, soit directement, soit par le biais des parents. Les premiers répondants ont été sélectionnés dans les connaissances des auteurs. Par ailleurs, chaque participant était encouragé à inviter d'autres participants en son nom. En effet, une tombola a été organisée à la fin de l'enquête et chaque personne invitée par un participant augmentait d'autant ses chances de gagner le prix unique de 1500CHF, soit l'équivalent d'un vol Genève - Bujumbura.

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Cette documentation est pour le moment en Français, car certaines variables d'importance dans le jeu de données n'ont pas été traduites en Anglais (mais sont restées en Français).

Luisier, V., Ndayisaba, L., Elcheroth, G, Penić, S.: PMP Burundi - Web survey 1 [Dataset]. Université de Lausanne - Faculté des Sciences sociales et politiques - Institut des sciences sociales - ISS. Distributed by FORS, Lausanne.

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